Prédication pour le dimanche de la Trinité,

« Abba : papa », autour de Romains 8, versets 14 à 17, par le pasteur Jean-François Breyne

En fond d’écran, la représentation « classique » de la Trinité dans l’Église d’Éthiopie, église Birhan Sélassié, photo de Claudia-Marie Chergui.

Romains 8

14En effet, ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l’Esprit de Dieu : 15vous n’avez pas reçu un esprit qui vous rende esclaves et vous ramène à la peur, mais un Esprit qui fait de vous des fils adoptifs et par lequel nous crions : Abba, Père. 16Cet Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17Enfants, et donc héritiers : héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ, puisque, ayant part à ses souffrances, nous aurons part aussi à sa gloire.

Cycle « 3T » : Revoir les conférences précédentes

La première : les théologies de la libération, avec la professeure Corinne LANOIR

La deuxième, la théologie de Karl Barth, avec le professeur Frédéric CHAVEL

La troisième, la théologie de Dietrich Bonhoeffer, par le pasteur Jean-François Breyne

La quatrième, Féminisme et Bible, avec la professeure Valérie Nicolet

La cinquième, Rudolf Bultmann par le professeur Laurent Gagnebin

La sixième, la théologie du Process, par le pasteur Andrew Rossiter

et la 7ème : Wilfred Monod, par le professeur Laurent Gagnebin

Culte et fête d’au-revoir, le 6 juin à 15 h 30

Dimanche 6 juin, nous ferons la fête pour un chaleureux au-revoir à notre pasteur, Jean-François Breyne, et son épouse Laurence, qui repartent pour d’autres latitudes plus méridionales après cinq années passées en notre compagnie.

Cinq années « vivantes et vivifiantes » pour reprendre l’expression chère à Jean-François et (ô combien !) récurrente dans ses prédications !

Soyons nombreux pour leur exprimer notre joie et notre reconnaissance dimanche 6 juin à 15h30 pour un culte suivi d’un moment convivial.

Notre paroisse fournira la boisson et quelques amuse-bouche. Nous comptons sur vous pour compléter cet apéritif-goûter en apportant quelques contributions sucrées !

Retrouver la prédication de Pentecôte

de la pasteure Marie-Pierre Cournot

Prédication 23 mai 2021 Pentecôte – Actes 2,1-11 – Saint Jean –

Avant de parler du Saint-Esprit, ou de l’Esprit-Saint – c’est un synonyme –, quelques mots de la fête de Pentecôte que nous célébrons aujourd’hui.

Ils sont tous réunis en un même lieu, dans la maison, pour célébrer la fête juive de la Pentecôte, aussi appelée fête des Semaines ou, en hébreu, Shavouot.

À l’époque de Jésus, c’est une des trois fêtes de pèlerinage : tous les Juifs qui le peuvent, d’où qu’ils viennent, doivent se déplacer au temple de Jérusalem, cinquante jours après Pâques, pour célébrer le début de la moisson du blé.

Traditionnellement, les juifs lisent pour cette fête le livre de Ruth, dans lequel l’environnement agricole est très présent, toute l’intrigue s’y passe entre la moisson de l’orge et celle du blé.

Ruth c’est cette femme étrangère, du pays de Moab, qui quitte tout pour épouser, au sens propre, la culture juive, sa langue, son Dieu.

Grâce à elle, la lignée interrompue des patriarches pourra reprendre, de générations en générations, être fructueuse comme la moisson, devenir royale et donner naissance au grand roi David puis se poursuivre jusqu’à engendrer Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus.

Plus tard, après l’époque de nos évangiles et du livre des Actes des apôtres, Shavouot devient la fête du don de la Torah par Dieu au peuple hébreu dans le Sinaï, en témoignage de son alliance avec eux.

La Torah, les cinq premiers livres de notre Ancien Testament que les chrétiens appellent le Pentateuque.

Ce jour-là est donc à plusieurs titres, un grand jour, celui de l’ouverture de l’impasse par l’étrangère qui sauve et permet la continuité de l’alliance, celui où Dieu partage avec les êtres humains les fondements d’une identité croyante à construire.

Ils sont réunis dans la maison. On ne sait pas qui ils sont.

D’après la scène précédente, on peut penser que ce sont les douze disciples, mais rien ne le dit explicitement.

Et il est tout à fait permis de penser que cette effusion d’esprit saint qui va se produire, est aussi pour nous tous et toutes, que ce jour-là se poursuit à travers chaque jour dans l’Église : à chaque baptême, à chaque prédication, à chaque bénédiction, à chaque Sainte-Cène, nous recevons le Saint-Esprit.

Nous voilà arrivés au Saint-Esprit.

Regardons d’abord du côté du grec, puisque c’est la langue dans laquelle est écrit ce livre des actes des apôtres, dans lequel nous avons lu ce matin ce texte.

Le mot grec pour esprit, « pneuma », se retrouve dans « pneumatique », pour dire tout l’air qui est dedans.

L’esprit, c’est donc l’air, le vent, le souffle.

Le Saint-Esprit c’est le souffle de Dieu.

Ce souffle de Dieu est très présent dans la Bible.

Tournons-nous vers l’Ancien Testament.

Les premiers versets de l’Ancien Testament, au tout début de la création nous disent que « le souffle de Dieu tournoyait au-dessus des eaux ».

Quelques versets plus loin, pour donner vie à l’être humain qu’il vient de fabriquer avec de la poussière, « Dieu lui insuffla dans les narines un souffle de vie ».

Ce souffle de Dieu, ce Saint-Esprit est force de création et puissance de vie.

Il fait entrer la respiration de Dieu au sein même de la création et de l’être humain pour que notre vie soit rythmée par l’inspir et l’expir divins et que nous vivions au diapason de ce halètement sans fin.

Ce souffle de Dieu, Jésus l’a promis avant de mourir. Il a dit que cet esprit le remplacerait pour être à nos côtés. À chacun, chacune de nous Dieu le donne, il n’y a pas de pistonnés ou de mieux approvisionnés.

Nous sommes comme baignés par cet esprit.

C’est l’expression de l’alliance de Dieu, déjà exprimée dans le don de la thora au mont Sinaï puis dans l’eau du baptême.

Cette eau qui a baigné Samy tout à l’heure et dont nous avons fait mémoire pour la confirmation de Romain.

D’après le récit des Actes des apôtres, le Saint-Esprit permet une avancée phénoménale, parler dans toutes les langues connues à l’époque.

Ce souffle projette les disciples loin de chez eux, au-devant de tous les étrangers. Comme Ruth cette habitante du pays de Moab qui part trouver sa voie au pays des Hébreux et leur ouvre à eux la voie de l’avenir.

Et si nous étions ainsi poussés loin de nos bases, parlant toutes les langues, où irions-nous ?

Quelle direction donnerions-nous à cet élan, cette explosion qui nous propulserait hors de chez nous ?

La fête de Pentecôte redit aujourd’hui que nous sommes dans cet élan !

Quelle sera notre réponse à cette sollicitation ?

Peut-être pour se lancer, ne faut-il pas attendre de parler toutes les langues, d’ailleurs la plupart des langues que se sont mises à parler les disciples sont des langues maintenant mortes et elles ne nous serviraient pas à grand-chose !

Mais nous pouvons répondre présent en ouvrant en nous la voie vers l’étranger et l’inconnu dans des rencontres qui diront la force de création et la puissance de vie de Dieu, et celle de l’alliance que Jésus a scellée pour nous.

Cette alliance c’est à nous de la vivre, poussés par le souffle divin qui nous habite.

Aujourd’hui nous recevons une langue de feu, une parole qui nous convoque à inventer la fraternité, à aller la chercher en dehors de nos murs, loin, là où l’esprit-Saint nous donne encore rendez-vous.

Brève méditation pour le jour de la Pentecôte

« Une langue de feu », autour de Actes 1, 1 à 11, par le pasteur Jean-François Breyne.

Actes 2, 1 à 11

1Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient réunis tous ensemble. 2Tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent : la maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; 3alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. 4Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. 5Or, à Jérusalem, résidaient des Juifs pieux, venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. 6A la rumeur qui se répandait, la foule se rassembla et se trouvait en plein désarroi, car chacun les entendait parler sa propre langue. 7Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? 8Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? 9Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, du Pont et de l’Asie, 10de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Egypte et de la Libye cyrénaïque, ceux de Rome en résidence ici, 11tous, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de Dieu. » 12Ils étaient tous déconcertés, et dans leur perplexité ils se disaient les uns aux autres : « Qu’est-ce que cela veut dire ? » 13D’autres s’esclaffaient : « Ils sont pleins de vin doux. »

« KTVidéo » n° 5 : le mal ?

Toutes les mois environs, une mini-vidéo comme support pour les catéchumènes, sans limite d’âge !

ATTENTION, Culte de Pentecôte à 15 h 30, donc pas de culte le matin

Culte solennel avec la participation de la pasteure Marie-Pierre Cournot, nous aurons la joie de vivre une confirmation et un baptême d’adulte.

Soirée-zoom : Les Grands courants de la théologie au XXème siècle, le 21 mai : le pasteur et théologien Wilfred MONOD

Vendredi 21 mai 2021, 19 h 30 : le pasteur et théologien français Wilfred MONOD, par le professeur Laurent Gagnebin, qui rédigea sa thèse de doctorat sur W. Monod et auteur notamment de

6ème dimanche après Pâques, prédication par le père Jacques de Longeaux

Nouveau curé de la paroisse catholique voisine et amie Saint-Pierre du Gros Caillou, c’est avec joie que nous accueillerons ce dimanche 16 mai le père de Longeaux, qui viendra vivre le culte avec nous et donnera la prédication.

Vitrail ascension

A l’Oratoire du Louvre, culte de l’Ascension, ce jeudi 13 mai.

Pas de culte à Saint-Jean, votre pasteur sera au Synode national qui se tiendra toute la journée du 13 mai. Vous pouvez vous rendre au Culte de l’Ascension qui sera célébré au temple de l’Oratoire du Louvre, à 10h30 par la Pasteure Agnès Adeline-Schaeffer, avec à l’orgue : David Cassan, organiste co-titulaire.

Adresse : 1 rue de l’Oratoire, Paris 1er

M° Louvre-Rivoli ou
Palais-Royal–Musée du Louvre
RER Châtelet-Les Halles.
Bus 21, 27, 39, 67, 69, 72, 74, 85