Culte présidé par Anne-Laure Danet

Le culte du 27 septembre sera présidé par la pasteure Anne-Laure DANET, à 10 h 30.


Depuis 2018, la pasteure Anne-Laure DANET est responsable du Service des relations avec les Églises chrétiennes (SREC) de la Fédération Protestante de France. »L’œcuménisme n’est pas une option mais la mise en œuvre de la nécessité centrale révélée en Jésus-Christ : la réconciliation avec Dieu, les autres et soi-même« .

Le service est commun aux Églises de la FPF.
Il a une mission d’information, de documentation, de relation, de vulgarisation, de suivi des dialogues œcuméniques dans lesquels sont engagées les Églises de la FPF, chacune selon ses modalités propres.

Rendre toujours plus visible cette unité en osant la rencontre et le dialogue avec des frères et sœurs en Christ différents ;

Se former pour comprendre et s’enrichir mutuellement.

Faut-il désespérer ?

Prédication autour de Esaïe 55 et Matthieu 20, du dimanche 20 septembre 2020.

L’image de fond ( détail de l’un des vitraux de l’église) représente une ancre :

« L’ancre est une des images symboliques les plus souvent représentées dans le christianisme ancien […] L’ancre est la plupart du temps le symbole de l’espérance chrétienne » ( Pierre Prigent, Premiers symboles chrétiens, Olivétan, p. 16).

Dimanche de rentrée

 

Ce dimaLuther Playmobilnche, 20 septembre, verra notre culte de rentrée et la reprise de l’école biblique et du catéchisme. Comme nous en avons l’habitude, après le culte sera proposé un repas, (vous pourrez alors découvrir la cafétéria après travaux, avec sol et peintures tout nouveau tout beau)  avant une heure d’instruction religieuse jusqu’à 14 h 30, qui sonnera la fin de notre rencontre.

Conformément aux directives gouvernementales, le port du masque reste obligatoire pour tous dans les locaux comme à l’extérieur à partir de 11 ans.

Il n’y aura pas de verre de l’amitié et nous comptons sur vous pour nous aider à faire respecter les distances physiques.

Pour le repas, Laurence prépare des nuggets et pommes de terre rissolées avec un flan en dessert et le service se fera de façon individuelle. Si l’un ou l’autre préfère apporter son pique-nique, cela sera également possible.

Dans l’attente de vous retrouver,

Jean-François Breyne

Délié…! Recevoir le pardon

 

Prédication du 6 septembre 2020 par Mme Charlotte Brosse-Barral, étudiante en théologie.
Mt. 18, 14-22 – Ez. 33, 7-9 – Rm. 13, 8-10

Frères et soeurs,
En ces temps incertains, la pandémie de Covid dicte sa loi. Les masques faciaux et le gel hydro-alcoolique sont devenus les accessoires indispensables de nos activités sociales. En cette période de rentrée, la vie a repris comme en sursis. Les écoles, les temples, les bureaux, les associations et les commerces ayant survécu à la « première vague » ont rouvert, mais chacun scrute avec angoisse un horizon flou pour y déceler une hypothétique « deuxième vague », dont on ne sait pas si elle a déjà atteint la côte. Lire la suite

Je revendique le droit au blasphème

Devant le retour dans certains médias, suite à la reparution par Charlie Hebdo de ses caricatures du Prophète, de débats autour de la notion de blasphème,  je ne résiste pas à  partager avec vous ce que j’écrivais alors…

Le droit au blasphème !

Il y a quelques jours, je lisais dans un journal protestant bien connu que « depuis 1984, les procès intentés pour injure envers une religion se sont multiplies en France ».

Et face à l’actualité récente, j’entends certains qui me confient : « Quand même, on ne peut pas tout dire ! il faut respecter la croyance de l’autre ». Oui, certes, mais si c’est au prix de l’interdiction de toute critique, de toute liberté de parole, alors non ! Résolument non !

Pour ce qui relève des propos, donc des idées, des convictions, alors je me rallie sans hésitation aucune à Castellion qui se dressait contre Calvin qui venait d’accepter que Servet soit condamné au bucher pour cause d’hérésie…! « Qu’on accorde à tous la liberté de parler et d’écrire ; on verra très vite quelle est la puissance de la vérité lorsqu’elle est libérée » (Castellion publie un ouvrage Contre le libelle de Calvin dont l’impression n’aura lieu en Hollande qu’en 1612 ) ».

Nos lois, qui condamnent l’incitation à la haine raciale, me semblent amplement suffisantes et la seule limite acceptable. Car sinon, autant de coups de boutoir contre des libertés chèrement acquises depuis Voltaire.

Voulons-nous revenir un jour, sous prétexte de respect et de politiquement correct, au sort réservé au chevalier de la Barre* ? Ne peut-on plus se moquer d’un système de pensée ? Dire son désaccord contre telle opinion érigée en principe absolu ? Faudra-t-il interdire à nouveau Candide ?

Pire : aurions-nous la mémoire si courte ? Celui que nous reconnaissons comme Seigneur et Maître, celui-là même n’a-t-il pas été accusé lui aussi de blasphème ? N’est-ce pas la principale raison invoquée pour sa comparution devant Pilate ? (Matth 26, 65, Marc 14, 64 )

Allons, ne mélangeons pas tout : chaque enfant battu, chaque femme violentée, chaque homme torturé, voilà ce qui blesse Dieu, bien davantage que quelques incantations verbales et irrespectueuses. Souvent goûts immodérés pour la provocation, parfois franches stupidités, voilà ce que nous appelons blasphème : faudra-t-il aussi faire une loi contre la bêtise ? »

JF Breyne. 2015.

*Le chevalier de La Barre et deux « complices » sont accusé d’avoir chanté deux chansons libertines irrespectueuses à l’égard de la religion et d’être passés devant une procession en juillet 1765 sans enlever leur couvre-chef. Pire, les trois hommes, par défi, refusent de s’agenouiller lors du passage de cette même procession. Le chevalier de La Barre est donc condamné… à mort ! Cette sentence pour blasphème est exécutée le 1er juillet 1766 à Abbeville par cinq bourreaux spécialement envoyés de Paris ; « Je ne croyais pas qu’on pût faire mourir un gentilhomme pour si peu de chose » auraient été ses dernières paroles.

Reprise des cultes du jeudi soir

 

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Dès demain,

jeudi 3 septembre

office du soir, à 19 heures :

Lecture des psaumes, méditation biblique

et Sainte-Cène.