TRENTE-TROISIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

19 novembre 2023

PREMIÈRE LECTURE

Livre des Proverbes 10, 10-31

Qui trouvera une femme de valeur ?
Son prix dépasse beaucoup celui des perles.

Le cœur de son mari a confiance en elle,
Et le bénéfice ne manquera pas.

Elle lui fait du bien, et non du mal,
Tous les jours de sa vie.

Elle se procure de la laine et du lin
Et travaille d’une main joyeuse.

Elle est comme un navire marchand,
Elle amène son pain de loin.

Elle se lève lorsqu’il fait encore nuit,
Elle donne la nourriture à sa maison
Et ses instructions à ses servantes.

Elle réfléchit à un champ et elle l’acquiert ;
Du fruit de son travail elle plante une vigne.

Elle met à ses reins la force comme ceinture
Et elle affermit ses bras.

Elle sent que ce qu’elle gagne est bon ;
Sa lampe ne s’éteint pas pendant la nuit.

Elle met la main à la quenouille,
Et ses doigts tiennent le fuseau.

Elle ouvre ses mains pour le malheureux,
Elle tend la main au pauvre.

Elle ne craint pas la neige pour sa maison,
Car toute sa maison est vêtue de cramoisi.

Elle se fait des couvertures,
Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

Son mari est considéré aux portes,
Lorsqu’il siège avec les anciens du pays.

Elle fait des chemises et les vend,
Elle livre des ceintures au marchand.

Elle est revêtue de force et de dignité,
Elle se rit de l’avenir.

Elle ouvre la bouche avec sagesse,
Et un enseignement bienveillant est sur sa langue.

Elle surveille la marche de sa maison,
Elle ne mange pas le pain de paresse.

Ses fils se lèvent et la disent heureuse ;
Son mari (se lève) et lui donne des louanges :

Beaucoup de filles ont une conduite de valeur ;
Mais toi, tu les surpasses toutes.

La grâce est trompeuse et la beauté vaine ;
La femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée.

Donnez-lui du fruit de son travail,
Et qu’aux portes ses œuvres la louent.

DEUXIÈME LECTURE

Deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 5, 1-6

Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. 

Car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. 

Quand les hommes diront : Paix et sécurité ! c’est alors que soudainement la ruine fondra sur eux comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils n’échapperont point.

Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; 

vous êtes tous fils de la lumière et fils du jour. Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. 

Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. 

ÉVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11, 14-30

Il en sera comme d’un homme qui en partant pour un voyage appela ses serviteurs, et leur confia ses biens. 

Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité et il partit en voyage. 

Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir et en gagna cinq autres. 

De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 

Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un trou dans la terre et cacha l’argent de son maître. 

Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et leur fit rendre compte. 

Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha en apportant cinq autres talents et dit : Seigneur, tu m’avais confié cinq talents ; voici cinq autres que j’ai gagnés. 

Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 

Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi et dit : Seigneur, tu m’avais confié deux talents, en voici deux autres que j’ai gagnés. 

Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 

Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite et dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui récoltes où tu n’as pas répandu ; 

j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre : voici : prends ce qui est à toi. 

Son maître lui répondit : Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je récolte où je n’ai pas répandu ; 

il te fallait donc placer mon argent chez les banquiers, et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 

Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. 

Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. 

Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Seigneur, ta Parole est une lampe devant mes pas, une lumière qui éclaire ma route.