Meilleurs Vœux pour cette nouvelle année

Bonne année à tous, et bon courage… mais pas n’importe lequel !

Le cantique de Siméon, pour le dernier culte de l’année

Pour l’image de fond d’écran : Icône de la présentation de Jésus au Temple, par Sœur Jacqueline, r.m. ; avec son aimable autorisation.

Pour la vignette, Éthiopie, codex en ge’ez, illustré, autour du 15ème siècle ?

Texte : Luc 2, 22 à 40

22Puis quand vint le jour où, suivant la loi de Moïse, ils devaient être purifiés, ils l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur 23– ainsi qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur – 24et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux petits pigeons. 25Or, il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit Saint était sur lui. 26Il lui avait été révélé par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. 27Il vint alors au temple poussé par l’Esprit ; et quand les parents de l’enfant Jésus l’amenèrent pour faire ce que la Loi prescrivait à son sujet, 28il le prit dans ses bras et il bénit Dieu en ces termes : 29« Maintenant, Maître, c’est en paix,
comme tu l’as dit, que tu renvoies ton serviteur.
30Car mes yeux ont vu ton salut,
31que tu as préparé face à tous les peuples :
32lumière pour la révélation aux païens
et gloire d’Israël ton peuple. »
33Le père et la mère de l’enfant étaient étonnés de ce qu’on disait de lui. 34Syméon les bénit et dit à Marie sa mère : « Il est là pour la chute ou le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe contesté 35– et toi-même, un glaive te transpercera l’âme ; ainsi seront dévoilés les débats de bien des cœurs. » 36Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge ; après avoir vécu sept ans avec son mari, 37elle était restée veuve et avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’écartait pas du temple, participant au culte nuit et jour par des jeûnes et des prières. 38Survenant au même moment, elle se mit à célébrer Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la libération de Jérusalem. 39Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 40Quant à l’enfant, il grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la faveur de Dieu était sur lui.

Icône de la présentation de Jésus au Temple, par Sœur Jacqueline, r.m. ; avec son aimable autorisation. Voir le site : https://reclusesmiss.org/wp/dix-fetes-liturgiques/

Traduction liturgique œcuménique du cantique de Siméon :

29 Maintenant, ô Maître souverain, +
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.

30 Car mes yeux ont vu le salut
31 que tu préparais à la face des peuples :

32 lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.

Chercher le Christ dans une botte de foin…

Prédication de Noël de la pasteure Marie-Pierre Cournot

Texte : Luc 2, 1 à 19

1Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire recenser le monde entier. 2Ce premier recensement eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de Syrie. 3Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville ; 4Joseph aussi monta de la ville de Nazareth en Galilée à la ville de David qui s’appelle Bethléem en Judée, parce qu’il était de la famille et de la descendance de David, 5pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte. 6Or, pendant qu’ils étaient là, le jour où elle devait accoucher arriva ; 7elle accoucha de son fils premier-né, l’emmaillota et le déposa dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle d’hôtes. 8Il y avait dans le même pays des bergers qui vivaient aux champs et montaient la garde pendant la nuit auprès de leur troupeau. 9Un ange du Seigneur se présenta devant eux, la gloire du Seigneur les enveloppa de lumière et ils furent saisis d’une grande crainte. 10L’ange leur dit : « Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : 11Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur ; 12et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » 13Tout à coup il y eut avec l’ange l’armée céleste en masse qui chantait les louanges de Dieu et disait : 14« Gloire à Dieu au plus haut des cieux
et sur la terre paix pour ses bien-aimés. »
15Or, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se dirent entre eux : « Allons donc jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. » 16Ils y allèrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la mangeoire. 17Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant. 18Et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. 19Quant à Marie, elle retenait tous ces événements en en cherchant le sens.

Petite histoire de l’arbre de Noël : non, il n’est pas d’origine païenne

Pouvez-vous imaginer un Noël sans sapin ?

Mais connaissez-vous l’histoire de cette coutume?

Depuis le début, c’est une coutume tout à fait chrétienne. Il y a très longtemps, au Moyen-Âge, le long de la vallée du Rhin (c’est-à-dire dans l’est de la France et en Allemagne), on avait pris l’habitude de représenter ce que l’on appelait les «mystères» du Christ. Ces mystères étaient des scènes de la Bible, de l’Ancien Testament et du Nouveau,qui annoncent et expliquent l’envoi du Christ parmi nous et son incomparable message de réconciliation. Ces scènes étaient jouées comme des pièce de théâtre sur les parvis des églises et des cathédrales. On commençaient en général par le récit de la création dans le livre de la Genèse, et celui Adam et Eve qui sont expulsés du jardin d’Eden, ensuite dans les livres des Prophètes on choisissaient les passages qui annoncent l’arrivée du Messie. Et enfin, dans le nouveau Testament, on représentait la naissance, la mort et la résurrection de Jésus Christ.

Mais quel était le rôle du sapin là-dedans ?

Dans le jardin d’Eden, nous dit la Bible, il y avait l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Malgré l’interdiction de Dieu, Adam et Eve avaient goûté du fruit de cet arbre qui était un pommier selon la tradition. Pour les punir de leur désobéissance, Dieu les chassa du jardin d’Eden. Les êtres humains, à la suite d’Adam et Eve, étaient seuls et perdus, loin de Dieu, sans pouvoir revenir d’eux-mêmes vers Lui.

Genèse 2:15-17 Le SEIGNEUR Dieu prend l’humain et il le place dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.Le SEIGNEUR Dieu donne cet ordre à l’humain : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin.Mais tu ne dois pas manger les fruits de l’arbre qui fait connaître ce qui est bien ou mal. Oui, le jour où tu en mangeras, tu mourras, c’est sûr. » Genèse 3:6-8 et 22-24 La femme se dit : les fruits de cet arbre sont beaux, ils doivent être bons. Ils donnent envie d’en manger pour savoir plus de choses. Elle prend un fruit de cet arbre et le mange. Elle en donne à son mari qui est avec elle, et il en mange aussi.Alors leurs yeux s’ouvrent. Maintenant, ils voient qu’ils sont nus. Ils attachent ensemble des feuilles d’arbre, et cela leur sert de pagne.Le soir, un vent léger se met à souffler. Le SEIGNEUR Dieu se promène dans le jardin. L’homme et la femme l’entendent et ils se cachent devant lui, parmi les arbres du jardin. […] Le SEIGNEUR Dieu se dit : « Eh bien, l’humain est devenu comme un dieu : il connaît ce qui est bien ou mal. Maintenant, il ne faut pas qu’il prenne aussi les fruits de l’arbre de la vie. S’il en mangeait, il vivrait pour toujours. »3 Alors le SEIGNEUR Dieu chasse l’humain du jardin d’Éden et il l’envoie cultiver la terre qui a servi à le faire.Après que le SEIGNEUR a chassé l’humain, il place des chérubins à l’est du jardin d’Éden. Avec une épée de feu qui tourne dans tous les sens, les chérubins gardent l’entrée du chemin qui conduit à l’arbre de la vie.

Pour figurer cette scène dans les «mystères» représentés sur les parvis des églises, un arbre était donc nécessaire. Et le seul arbre qui dans nos régions reste vert toute l’année, c’est le sapin.C’est lui qui fut choisi, et pour qu’il ressemble davantage à un pommier, on y accrochait des pommes bien visibles, rouges et brillantes. Aujourd’hui ce ne sont plus des pommes qu’il y a dans le sapin de Noël mais des boules multicolores, en verre, en plastique, en papier. Elles remplacent les pommes. Mais la relation des boules de Noël avec les soit disant pommes de l’arbre du bien et du mal du jardin d’Eden a été généralement oubliée en cours de route! Ainsi, les humains errent loin de Dieu, dans la solitude et la nuit. Souvenons-nous, que Noël est fêté au solstice d’hiver, moment où la nuit est la plus longue de l’année, mais où elle est vaincue par la lumière, puisque le soleil reprend le dessus et que les jours recommencent à s’allonger à partir de ce moment-là. Des prophètes se sont levés pour annoncer aux humains que le Messie, le Sauveur, le Fils de Dieu viendrait pour les ramener vers Dieu.

Esaïe 11,1-4a Un fils sortira de la famille de Jessé, comme une jeune branche sort d’un vieux tronc. Une nouvelle branche poussera à partir de ses racines. L’esprit du SEIGNEUR reposera sur lui. Il lui donnera la sagesse et le pouvoir de bien juger. Il l’aidera à prendre des décisions et le rendra courageux. Il lui fera connaître le SEIGNEUR et lui apprendra à le respecter. Alors cet homme prendra plaisir à respecter le SEIGNEUR. Il ne jugera pas selon ce qu’il voit, il ne décidera pas d’après ce qu’il entend dire. Il jugera les pauvres avec justice, il sera juste pour ceux qui, dans le pays, sont sans défense.

Pour rappeler et signifier dans les mystères la promesse des prophètes et le rameau qui refleurit, on accrochait des roses en papier à l’arbre, au sapin. Peu à peu, ces roses se sont transformées en guirlandes qui décorent encore aujourd’hui les sapins de Noël. Quand le temps fut venu, quand ce que les prophètes avaient annoncé arriva, quand ce fut Noël, quand le Fils de Dieu naquit à Bethléhem, l’obscurité des humains fut complètement chassée par la lumière. La relation entre Dieu et les hommes était rétablie. Jésus, la lumière du monde, a banni l’ombre, la nuit, l’errance, l’angoisse et la mort

Luc 1:78-79 Oui, notre Dieu est plein de tendresse et de bonté. Il a fait briller sur nous une lumière venue d’en haut, comme celle du soleil levant.Elle éclairera ceux qui vivent dans la nuit et dans l’ombre de la mort, elle guidera nos pas sur la route de la paix.

Matthieu 1:21-235 «Elle va mettre au monde un fils, et toi, tu l’appelleras Jésus. En effet, c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Ainsi se réalise ce que le prophète a dit de la part du Seigneur :« La jeune fille attendra un enfant.Elle mettra au monde un fils. On l’appellera Emmanuel, ce qui veut dire “Dieu avec nous”. »

Pour symboliser ces événements du salut, on suspendait, lors de la représentation des mystères, des bougies à l’arbre de la connaissance, au sapin. Les étoiles en paille que certains mettent encore au sapin rappellent l’étoile qui a guidé les bergers et les mages ainsi que la paille de la crèche de l’enfant Jésus. Mais, pour que l’œuvre de libération de Jésus Christ fut complète et que son incarnation, sa venue dans le monde prennent tout leur sens et toute leur valeur, il fallait encore qu’il leur prouve que tout le monde peut avoir accès à la promesse de vie proposée par Dieu. C’est pourquoi il a été crucifié, il est mort et il est ressuscité pour que les êtres humains croient que rien n’entrave la réconciliation que Dieu leur propose.

Jean 1,14 La Parole est devenue un homme, et il a habité parmi nous. Nous avons vu sa gloire. Cette gloire, il la reçoit du Père. C’est la gloire du Fils unique, plein d’amour et de vérité.

Au Moyen-Âge la meilleure façon de rappeler ces hauts faits consistait, pour les gens qui mettaient en scène les mystères, à accrocher des hosties à l’arbre dressé sur le parvis. Ces hosties renvoyaient à la Sainte-Cène et signifiaient donc la mort du Christ et sa résurrection. Par la suite, et parce que l’on avait sans doute perdu le sens originel, les hosties sont devenues sur le sapin des gâteaux de Noël, que l’on appelle des « bredele » en alsacien.

Ainsi décoré, l’arbre du jardin d’Eden sous la forme du sapin, retraçait toute l’histoire de la Bible. Aux XVIIe et XVIIIe siècle, en Alsace, ne voulant pas se contenter d’admirer ce symbole en plein air devant les églises, on l’a fait entrer dans les maisons comme arbre de Noël. Cette coutume s’est répandue à travers le monde entier.

À Paris, il semble bien que l’on doive son introduction à la duchesse d’Orléans, belle-fille de Louis-Philippe, née princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin. Elle n’a pas renoncé à son luthéranisme en épousant un prince de France. C’est donc elle qui a introduit l’usage du sapin de Noël à la Cour, dès 1840, malgré plusieurs résistances à cette coutume jugée trop germanique donc trop protestante. Elle a d’abord fréquenté la paroisse des Billettes puis, comme ce quartier du Marais était difficile à sécuriser, la Rédemption devient sa paroisse… Cette nouvelle mode plut aux bourgeois, et voilà notre sapin de Noël définitivement installé dans nos maisons et nos temples.

Jeune pasteur en Cévennes, j’ai vu encore, dans le temple d’Aumessas, un immense sapin ans le temple que l’on illuminait avec de vrais bougies, pour le culte du 24 décembre. Il y avait au pied les éclaireuses et éclaireurs, qui veillaient à ce que celui-ci de prenne pas feu, car évidemment, c’était un peu dangereux…

Puissiez-vous, à travers le sapin, faire vôtre le sens profond de la fête de noël et vivre un Noël, joyeux parce que béni et plein de lumière et de sens. !

(Pasteurs Marie-Pierre Cournot et Jean-François Breyne, d’après un texte de Bernard KAEMPF, qui fut professeur de théologie pratique à la Faculté de théologie protestante de l’Université Marc-Bloch ­ Strasbourg II)

Prédication de Noël

« Et la lumière brille dans les ténèbres… et les ténèbres ne l’ont point comprise » (Jean1, 5)

Texte : Jean 1, 1 à 18

1Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu.
2Il était au commencement tourné vers Dieu.
3Tout fut par lui,
et rien de ce qui fut, ne fut sans lui.
4En lui était la vie
et la vie était la lumière des hommes,
5et la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont point comprise.
6Il y eut un homme, envoyé de Dieu : son nom était Jean.
7Il vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui.
8Il n’était pas la lumière, mais il devait rendre témoignage à la lumière.
9Le Verbe était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout homme.
10Il était dans le monde,
et le monde fut par lui,
et le monde ne l’a pas reconnu.
11Il est venu dans son propre bien,
et les siens ne l’ont pas accueilli.
12Mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. 13Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu.
14Et le Verbe s’est fait chair
et il a habité parmi nous
et nous avons vu sa gloire,
cette gloire que, Fils unique plein de grâce et de vérité, il tient du Père.
15Jean lui rend témoignage et proclame :
« Voici celui dont j’ai dit : après moi vient un homme qui m’a devancé, parce que, avant moi, il était. »
16De sa plénitude en effet, tous, nous avons reçu, et grâce sur grâce.
17Si la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
18Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé.

La folle nuit du petit Jésus

Réalisée par François Schlumberger, avec les moyens du bord !

La nuit s’approche

La nuit s’approche, c’est le moment : Puisse cette nuit de la Nativité vous combler de Grace, de Paix et de Lumière…

Cultes de Noël 2020

Et aussi

Dimanche 27 décembre

Culte à 10 h 30 toujours en présentiel

Mesures sanitaires :

– masque obligatoire

– gel hydroalcoolique

– une place sur trois et un rang sur deux

(sauf pour les membres d’une même famille bien sûr)

BIENVENUE à TOUS

l’Oiseau de Noël

« Au commencement, il y a le chant de l’oiseau dans la nuit finissante…. »

Petite méditation pour un 24 décembre.

Prière du jour, du pasteur Gérard Delteil

Que jamais le bonheur de la vie n’éteigne en nous
La révolte contre ce qui la défigure
Mais que jamais non plus le scandale du mal
N’efface en nous la louange de la vie.
Que jamais les mots qui nous font vivre :
Tendresse, plaisir, liberté, confiance,
Ne se referment en des certitudes figées,
Mais qu’ils soient source
d’une quête toujours inachevée.
Que notre foi ne soit jamais
sans le doute,
Et que nos doutes ne soient jamais
sans la confiance.
Que l’émerveillement de recevoir la vie
Comme un don,
comme une grâce
N’altère pas nos capacités d’indignation
devant l’injustice,
Mais soutienne en nous
la promesse Et la passion
d’un monde autre.
Tel est le désir qui nous porte !
Telle est la prière qui nous met en route !
Que la petite espérance nous prenne par la main,
Qu’elle nous entraîne
Sur des chemins inattendus,
Et qu’elle chante en nous,
Comme un défi,
L’amour de la vie !

Gérard Delteil, pasteur de l’EPUdF et ancien professeur à l’Institut protestant de Théologie.