Méditation visuelle pour le Grand silence du Samedi saint

 

Évocation poétique de la Semaine Sainte

Pour ce Jeudi saint

 

« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », nous rappelait Saint-Exupéry.
Ce soir, pour la première fois depuis que je suis pasteur, je ne présiderai pas la Sainte Cène pour le Jeudi saint.
Pourtant, je serai à l’église, j’ouvrirai les portes et à 19 h 30 je sonnerai  les cloches.
Sur l’autel, je déposerai le calice et le ciboire, vides.
Absence réelle, qui me fera sentir, plus fort encore peut-être, l’invisible présence de ce Dieu qui se donne dans la fragilité, le dénuement et jusque dans le tragique de notre humanité.
Souvenons-nous, quelques heures après, ce soir-là, Jésus fut seul, et les disciples aux abonnés absents.
Depuis, ce sont nos solitudes qu’il veut habiter de sa présence.
C’est à cela que je vous invite à communier ce soir, dans le secret de notre prière.
Et puis je chanterai un psaume, et nous serons, en vérité, ensemble et véritablement, corps du Christ.

« Quand nous oppresse le trop grand silence,
Fais-nous entendre au fond du firmament
L’accord puissant du monde de louange
Où chantent, invisibles, tes enfants ! » Dietrich Bonhoeffer.

Méditation musicale du Mercredi Saint

 

Suite de notre série…

méditation musicale du Mardi saint

 

Méditation musicale du Lundi saint

 

Dialogue entre un musicien et un pasteur, autour d’une œuvre …

Culte du dimanche des rameaux

 

Le culte de ce matin, a écouter sans modération.

Texte biblique du jour : Matthieu chapitre 21, versets 1 à 11.

Un peu de lecture

 

Par la pasteure Claire des MESNARDS  (proposante à Nîmes)

« Comme elles sont chéries, tes demeures, Seigneur des Armées ! Je m’épuise à force de languir après les cours du temple du Seigneur, mon cœur et ma chair crient vers le Dieu vivant. » Ps.84, v.2-3

 

Comme no20200401_112841us les aimons, ces temples où nous avons coutume de nous retrouver ! Comme nous les chérissons ! Comme ils sont précieux à nos cœurs, ces édifices chargés d’histoire, bâtis par la force de nos mains ou celles de nos aïeux. « Ici, j’ai communié pour la première fois. » ; « Là, mes grands- parents ont reçu la bénédiction de leur mariage. » Nous les entourons de tant de soins ces temples, chaque jour que Dieu fait. Faut-il en réparer la porte? Nous sommes là! Restaurer les orgues? Nous répondons présents! Leur donner une cloche? Nous viendrons à leur appel!

Nous voici à présent privés de ce qui rythmait si agréablement nos semaines : nous retrouver ensemble dans la maison du Seigneur. Le psalmiste exprime avec poésie le désir de retrouver le lieu de sa relation à Dieu : « Même le passereau trouve un gîte, et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits : tes autels, Seigneur des Armées, mon roi et mon Dieu !  » (Ps. 84, v.4) Lire la suite

Toujours pour les oublieux…

 

Vous pouvez écouter la conférence n° 5 : Sola fide, du dimanche 29 mars 500x282_jean_francois_breyne_2108_fc

https://www.franceculture.fr/emissions/careme-protestant/coram-deo-vivre-devant-dieu-careme-protestant-56

Dieu n’est pas confiné !

 

Une belle méditation de ma collègue,
la pasteure Marie-Pierre Cournot

Poisson d’avril ? !

 

Bien regarder jusqu’au bout !