Mini vidéo : Comme un cerf altéré brâme… Psaume 42

Par le pasteur Jean-François Breyne.

Texte de Théodore de Bèze de 1562

I. Dans sa course inassouvie, Le cerf brâme au loin des eaux,

O Seigneur, ainsi ma vie, Partout cherche tes ruisseaux.

Elle a soif du Dieu vivant Et s’écrie en le suivant :

O mon Dieu, quand donc sera-ce Que mes yeux verront ta face ?

II. Mon seul pain, ce sont mes larmes Nuit et jour en chaque lieu ;

On se rit de mes alarmes, On me dit : Que fait ton Dieu ?

Je regrette la saison Où j’allais en ta maison,

Dans cantiques plein la tête, Au milieu du peuple en fête.

III. Mais quel chagrin te dévore ? Mon âme, rassure-toi ;

Espère en Dieu car encore, Il sera loué de moi,

Quand d’un regard seulement Il guérira ton tourment

O mon Dieu, je sens mon âme Qui d’un grand désir s’enflamme.

Pour écouter la version actuelle (texte révisé par Roger Chapal en 1970) :

Version du Psautier œcuménique :

02 Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.

03 Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?

04 Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire :

« Où est-il ton Dieu ? »

05 Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce.

06 Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

07 Si mon âme se désole, je me souviens de toi, depuis les terres du Jourdain et de l’Hermon, depuis mon humble montagne.

08 L’abîme appelant l’abîme à la voix de tes cataractes, la masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi.

09 Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour ; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie.

10 Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? »

11 Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu’aux os, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »

12 Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *