Assemblée du désert 2017 – prédication de Jean-François Breyne

JFBreyne Assemblée du désert 2017

Credit photo : Albert Huber

Dimanche 3 septembre, Jean-François Breyne, pasteur de Saint-Jean présidait le culte lors de l’Assemblée du Désert. Ci-dessous, l’enregistrement de sa prédication diffusé par France Culture, puis le texte complet.

Nous retrouverons évidemment Jean-François ce dimanche pour notre culte de rentrée !

Lectures bibliques : Galates 3, 23 à 29 et Jean 6, 28 à 40

Remarque : La prédication commence à 2’55 et termine à 39’40

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Luther, vu par… Marianne Carbonnier-Burkard

Marianne Carbonnier-Burkard est maître de conférences honoraire à l’Institut protestant de théologie, vice-présidente de la Société d’histoire du protestantisme français.


1517-2017: Luther pour mémoire ? [1]

 Luther Playmobil« Pour mémoire » : c’est ce que l’on dit d’une chose de peu d’importance, à titre de rappel, en passant (au passage), sans s’attarder. Cette année 2017, l’expression paraît peu appropriée s’agissant de  Luther – et plus largement de la Réforme protestante du XVIème siècle, et superflu le point d’interrogation. En effet, la mémoire de Luther est partout, dans les livres, les colloques, les conférences, et même en figurine de Playmobil. A moins que « pour mémoire » ne suggère un mouvement d’humeur face à l’excès de mémoire, d’où un service minimum.

Entre l’impératif de commémoration et le désir d’y échapper, les questions surgissent : d’abord, si 500ème anniversaire il y a,  même, dit-on, « jubilé », quel sens a la date de 1517 ? Ensuite, ce jubilé, identifié au personnage de Luther et synonyme de division de l’Eglise, n’est-il pas embarrassant ? Je me propose de présenter successivement ces deux questions, avant de plaider pour la commémoration de 1517. Lire la suite

La grâce de l’inutile

Chill_outTemps d’été : temps de repos, de découverte, ou de travail, c’est selon. Mais quoi qu’il arrive, temps lié aux vacances, à quelque chose d’autre, de vacant, de libre.

Me trotte dans la tête ces lignes du frère Thomas Merton : « Pourquoi ne sommes-nous pas heureux ? A cause de notre servilité – parce que nous sommes inféodés au faire, à la rentabilité. Tout est vide parce que c’est utile. Nous n’avons pas encore redécouvert l’utilité primordiale de ce qui n’est pas utile » [1] . Lire la suite