Saint-Augustin, un théologien contemporain

Revoyez la dernière conférence 3T du 26 novembre, avec Jean-Paul Lesimple.

Ciel Mon Temple ! La spécificité Luthérienne

Ce mois-ci, Christina Michelsen était l’invitée de Ciel Mon Temple, sur Fréquence Protestante.

Elle y évoque les spécificités luthérienne au sein du protestantisme, comme la place donnée à la liturgie et à la musique, son rôle de pasteur et la joie qui l’anime à faire vivre et transmettre cette expression de la Foi.

Cliquez ici pour retrouver cette interview sur Fréquence Protestante :
https://frequenceprotestante.com/diffusion/ciel-mon-temple-du-12-11-2021/

Mon arrivée à Saint-Jean

C’est le début de l’été et je pense déjà à la rentrée, pour vous rencontrer d’abord – la communauté de cette église luthérienne avec son profil singulier au sein de l’EPUdF – et pour reprendre les activités de la paroisse ensemble.

Je remercie le conseil presbytéral pour l’accueil dans les lieux et tous ceux qui sur place sont déjà venus à ma rencontre en exprimant des attentes.

Ces jours-ci devant l’église Saint-Jean des groupes admirent et photographient le bâtiment, ils visitent le jardin Denys Bühler. Ce matin leur guide n’avait visiblement pas réponses à toutes leurs questions. Au passage une personne me pose la question classique : si c’est protestant pourquoi dites-vous « église » ?
C’est une invitation à parler de l’histoire du protestantisme français, qui dans un contexte majoritairement catholique a éprouvé le besoin d’un vocabulaire à part. En Allemagne et en Scandinavie par exemple, il n’y a pas deux mots pour distinguer le lieu de culte catholique du protestant. En allemand on va simplement dire katolische ou evangelische Kirche, et en danois nous avons le mot kirke pour les deux confessions.
Ce petit échange conduit parfois la personne à parler de lui, d’où il vient, et parfois comment il pratique sa foi aujourd’hui. Sur vos lieux de vacances une telle rencontre peut surgir et devenir l’occasion de relier les étapes d’un engagement autour de l’évangile. La lettre de Paul aux Éphésiens l’exprime ainsi:
« Vous avez été construits sur les fondations constituées par les apôtres et prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle. » (Ephésiens 2, 20)
L’église Saint-Jean est avant tout un édifice de pierres vivantes.

Bel été à vous !

Pasteur Christina Michelsen

Une nouvelle secrétaire générale pour la FLM

Le Conseil de la Fédération luthérienne mondiale (FLM) a élu Anne Burghardt au poste de secrétaire générale. Elle est la première femme et la première pasteure de la région Europe centrale et orientale élue à la tête de cette communion mondiale d’Églises.

Théologienne estonienne de 45 ans, Anne Burghardt dirige actuellement le département Développement de l’Institut de théologie de l’Église évangélique luthérienne d’Estonie. Elle exerce également un rôle de conseil auprès de l’Église dans ses relations œcuméniques et internationales. La pasteure Burghardt prendra ses fonctions de secrétaire générale de la FLM au début du mois de novembre, succédant au pasteur Martin Junge qui a dirigé la communion de 148 Églises membres au cours des onze dernières années. Elle sera la première femme et la première ressortissante de la région Europe centrale et orientale à occuper ce poste. À l’annonce des résultats, elle a déclaré :« C’est un grand honneur pour moi et je suis profondément reconnaissante de la confiance que m’accordent les membres du Conseil. En acceptant ces responsabilités très particulières au sein de la communion, je prie pour être guidée par l’Esprit de Dieu. Je me réjouis de pouvoir travailler avec le Conseil, avec les Églises membres et avec nos différents partenaires, car la FLM continue de participer à la mission holistique de Dieu. Que Dieu bénisse notre communion pour qu’elle soit une bénédiction pour l’Église tout entière et pour le monde ». À l’Institut de théologie de l’Église estonienne, la pasteure Burghardt a travaillé au renforcement de la formation théologique luthérienne, qui fait partie intégrante du développement durable de l’Église. Elle apporte également une solide expérience des relations œcuméniques, acquise lorsqu’elle a travaillé comme secrétaire aux études chargée des relations œcuméniques au Bureau de la Communion de la FLM à Genève de 2013 à 2018. Elle a été coordinatrice du contenu lors de la Douzième Assemblée de la FLM à Windhoek (Namibie) en 2017 et pour le 500ᵉ anniversaire de la Réformation, et siège actuellement au Comité directeur de la Conférence des Églises européennes. La Fédération luthérienne mondiale est une communion mondiale de 148 Églises de tradition luthérienne représentant plus de 77millions de chrétiens dans 99 pays. Elle agit au nom de ses Églises membres dans les domaines des relations œcuméniques et interreligieuses, de la théologie, de l’aide humanitaire, des droits de la personne, de la communication et des divers aspects de la mission et du développement. La secrétaire générale de la FLM exécute les décisions de l’Assemblée et du Conseil de la FLM. Responsable œcuménique de la FLM, elle est élue par le Conseil pour un mandat de sept ans. Plus d’information sur l’élection de la secrétaire générale de la FLM

Revoir les deux soirées sur la laïcité

Les 8 et 10 juin ont été organisées par l’Église protestante unie de France, en visioconférence deux soirées de réflexion ouvertes à tous sur le thème « Quelle place pour la religion dans l’espace public ? »

MERCI

Un immense merci à toutes et à tous pour ce bel au-revoir, dimanche, à Saint-Jean ; pour les cadeaux et toutes les marques d’affection reçues.

Comme nous l’avons dit, nous sommes partagés entre tristesse de quitter tant de visages aimés, et reconnaissance pour tout ce qui a été partagé et vécu.

Je vous confie une dernière fois ces mots de Francine Carrillo :

Ainsi nous sommes appelés

« Appelé par plus grand que nous,

confié à une haute tendresse

qui redresse la confiance

et ranime l’espérance.

Nous voici portés à vivre en pèlerins

a nous laisser inventer

chaque matin par le chemin,

à chercher sans fin

la main de lumière

qui dessine en avant de nous

d’imperceptibles clairières »

( Le Plus-Que-Vivant, p. 91-92 ).

Cycle « 3T » : Revoir les conférences précédentes

La première : les théologies de la libération, avec la professeure Corinne LANOIR

La deuxième, la théologie de Karl Barth, avec le professeur Frédéric CHAVEL

La troisième, la théologie de Dietrich Bonhoeffer, par le pasteur Jean-François Breyne

La quatrième, Féminisme et Bible, avec la professeure Valérie Nicolet

La cinquième, Rudolf Bultmann par le professeur Laurent Gagnebin

La sixième, la théologie du Process, par le pasteur Andrew Rossiter

et la 7ème : Wilfred Monod, par le professeur Laurent Gagnebin

Retrouver la prédication de Pentecôte

de la pasteure Marie-Pierre Cournot

Prédication 23 mai 2021 Pentecôte – Actes 2,1-11 – Saint Jean –

Avant de parler du Saint-Esprit, ou de l’Esprit-Saint – c’est un synonyme –, quelques mots de la fête de Pentecôte que nous célébrons aujourd’hui.

Ils sont tous réunis en un même lieu, dans la maison, pour célébrer la fête juive de la Pentecôte, aussi appelée fête des Semaines ou, en hébreu, Shavouot.

À l’époque de Jésus, c’est une des trois fêtes de pèlerinage : tous les Juifs qui le peuvent, d’où qu’ils viennent, doivent se déplacer au temple de Jérusalem, cinquante jours après Pâques, pour célébrer le début de la moisson du blé.

Traditionnellement, les juifs lisent pour cette fête le livre de Ruth, dans lequel l’environnement agricole est très présent, toute l’intrigue s’y passe entre la moisson de l’orge et celle du blé.

Ruth c’est cette femme étrangère, du pays de Moab, qui quitte tout pour épouser, au sens propre, la culture juive, sa langue, son Dieu.

Grâce à elle, la lignée interrompue des patriarches pourra reprendre, de générations en générations, être fructueuse comme la moisson, devenir royale et donner naissance au grand roi David puis se poursuivre jusqu’à engendrer Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus.

Plus tard, après l’époque de nos évangiles et du livre des Actes des apôtres, Shavouot devient la fête du don de la Torah par Dieu au peuple hébreu dans le Sinaï, en témoignage de son alliance avec eux.

La Torah, les cinq premiers livres de notre Ancien Testament que les chrétiens appellent le Pentateuque.

Ce jour-là est donc à plusieurs titres, un grand jour, celui de l’ouverture de l’impasse par l’étrangère qui sauve et permet la continuité de l’alliance, celui où Dieu partage avec les êtres humains les fondements d’une identité croyante à construire.

Ils sont réunis dans la maison. On ne sait pas qui ils sont.

D’après la scène précédente, on peut penser que ce sont les douze disciples, mais rien ne le dit explicitement.

Et il est tout à fait permis de penser que cette effusion d’esprit saint qui va se produire, est aussi pour nous tous et toutes, que ce jour-là se poursuit à travers chaque jour dans l’Église : à chaque baptême, à chaque prédication, à chaque bénédiction, à chaque Sainte-Cène, nous recevons le Saint-Esprit.

Nous voilà arrivés au Saint-Esprit.

Regardons d’abord du côté du grec, puisque c’est la langue dans laquelle est écrit ce livre des actes des apôtres, dans lequel nous avons lu ce matin ce texte.

Le mot grec pour esprit, « pneuma », se retrouve dans « pneumatique », pour dire tout l’air qui est dedans.

L’esprit, c’est donc l’air, le vent, le souffle.

Le Saint-Esprit c’est le souffle de Dieu.

Ce souffle de Dieu est très présent dans la Bible.

Tournons-nous vers l’Ancien Testament.

Les premiers versets de l’Ancien Testament, au tout début de la création nous disent que « le souffle de Dieu tournoyait au-dessus des eaux ».

Quelques versets plus loin, pour donner vie à l’être humain qu’il vient de fabriquer avec de la poussière, « Dieu lui insuffla dans les narines un souffle de vie ».

Ce souffle de Dieu, ce Saint-Esprit est force de création et puissance de vie.

Il fait entrer la respiration de Dieu au sein même de la création et de l’être humain pour que notre vie soit rythmée par l’inspir et l’expir divins et que nous vivions au diapason de ce halètement sans fin.

Ce souffle de Dieu, Jésus l’a promis avant de mourir. Il a dit que cet esprit le remplacerait pour être à nos côtés. À chacun, chacune de nous Dieu le donne, il n’y a pas de pistonnés ou de mieux approvisionnés.

Nous sommes comme baignés par cet esprit.

C’est l’expression de l’alliance de Dieu, déjà exprimée dans le don de la thora au mont Sinaï puis dans l’eau du baptême.

Cette eau qui a baigné Samy tout à l’heure et dont nous avons fait mémoire pour la confirmation de Romain.

D’après le récit des Actes des apôtres, le Saint-Esprit permet une avancée phénoménale, parler dans toutes les langues connues à l’époque.

Ce souffle projette les disciples loin de chez eux, au-devant de tous les étrangers. Comme Ruth cette habitante du pays de Moab qui part trouver sa voie au pays des Hébreux et leur ouvre à eux la voie de l’avenir.

Et si nous étions ainsi poussés loin de nos bases, parlant toutes les langues, où irions-nous ?

Quelle direction donnerions-nous à cet élan, cette explosion qui nous propulserait hors de chez nous ?

La fête de Pentecôte redit aujourd’hui que nous sommes dans cet élan !

Quelle sera notre réponse à cette sollicitation ?

Peut-être pour se lancer, ne faut-il pas attendre de parler toutes les langues, d’ailleurs la plupart des langues que se sont mises à parler les disciples sont des langues maintenant mortes et elles ne nous serviraient pas à grand-chose !

Mais nous pouvons répondre présent en ouvrant en nous la voie vers l’étranger et l’inconnu dans des rencontres qui diront la force de création et la puissance de vie de Dieu, et celle de l’alliance que Jésus a scellée pour nous.

Cette alliance c’est à nous de la vivre, poussés par le souffle divin qui nous habite.

Aujourd’hui nous recevons une langue de feu, une parole qui nous convoque à inventer la fraternité, à aller la chercher en dehors de nos murs, loin, là où l’esprit-Saint nous donne encore rendez-vous.

« KTVidéo » n° 5 : le mal ?

Toutes les mois environs, une mini-vidéo comme support pour les catéchumènes, sans limite d’âge !

Découvrez l’association LAMSF

L’Association LAMSF (les amis des migrants suédophones en France) a un an : soutenez-la !

Voilà maintenant un peu plus d’un an que l’association aide de jeunes migrants afghans venus de Suède à s’intégrer dans la société française.

Cette aide se concrétise principalement par plus de 200 traductions de dossiers de demandes d’asile et par des cours de français donnés ou financés par LAMSF.

Cette action s’est poursuivie durant la période de pandémie notamment par téléphone, Internet et courrier électronique.

Mais le travail à réaliser est considérable. L’association a besoin de plus de membres et de moyens financiers. Devenez membre adhérent pour la modique somme de 10 euros.

Pour plus de renseignements vous pouvez visiter le site Internet de LAMSF :

Le Conseil presbytéral est partenaire de cette association, et plusieurs paroissiens en sont adhérents et membres actifs.