Dimanche 14 février, la pasteure Christina Michelsen présidera le culte à Saint-Jean

Le mot de la présidente du Conseil presbytéral

Nous nous souviendrons longtemps de cette année 2020 et des premiers jours de l’année 2021. Il ne s’agit pas tant ici d’évoquer ce virus qui n’en finit pas de bouleverser nos existences. Mais plutôt de partager avec vous les réflexions du Conseil presbytéral qui se firent jour à l’annonce du départ de notre pasteur Jean-François Breyne et de son épouse Laurence, lesquels pour des raisons familiales et professionnelles, ont fait le choix après mûres réflexions de retourner dans les Cévennes.

Que faire, s’est alors demandé le Conseil presbytéral pendant plusieurs mois ? Une nouvelle année de vacance pastorale, au risque de fragiliser une communauté compte tenu du contexte actuel, alors que l’énergie et l’investissement sans faille de notre pasteur au service de l’annonce de l’Évangile à Saint-Jean portent de beaux fruits ? Ou faire appel à un nouveau ministre dès le 1er juillet 2021 ?

Après les ténèbres, j’espère la lumière (Job, XVII, verset 12). Une petite lumière est enfin survenue au mois de décembre à Saint-Jean, dans la salle dite du Conseil, alors que la longue nuit hivernale jetait sa grisaille sur Paris. Un ministre de notre Église en la personne de Christina Michelsen exprimait le souhait, le désir de cheminer avec la communauté de Saint-Jean pendant plusieurs années. Après l’avoir rencontrée en janvier, le Conseil presbytéral prenait la décision de faire appel à la pasteur Christina Michelsen pour succéder à notre actuel pasteur.

Discerner, c’est savoir prendre un risque, c’est accepter comme Jacob au gué du Yabboq, de ne pas forcément prendre le chemin envisagé. Dans quelques mois, Jean-François va prendre un autre chemin que le nôtre et nous avons quelques mois pour apprendre à lui souhaiter bonne route.

Discerner, c’est faire preuve de confiance et le faire avec con fiance, avec foi. Dans quelques mois, Christina sera à nos côtés et nous avons quelques mois pour nous préparer à l’accueillir, ainsi que sa famille.

Frères et sœurs, l’année 2021 ne fait que commencer !


Corinne Bernette

Passage de témoin, nouveaux chemins

Nos vies sont faites de dons, de rencontres, d’occasions et de choix. Et il est des moments où certains choix s’imposent à nous. Comme j’ai eu l’occasion de le dire à l’issue du culte le 10 janvier, pour Laurence et moi, c’est celui de quitter Paris en juillet 2021.

Nous savions tous que ce jour arriverait, mais certainement pas si tôt, j’en suis bien conscient. Notre départ arrivera après 5 années à Saint-Jean. Pourquoi si tôt ? Il faut, comme en exégèse, préciser le contexte :

Lorsque nous avons accepté le poste de Saint-Jean, Laurence, qui est fonctionnaire de l’hôpital de Nîmes, a demandé une mise en disponibilité pour suivre son conjoint. Mais cette mise en disponibilité n’est pas éternelle et elle est aujourd’hui très fragilisée par de nouvelles règles administratives.

De plus, notre différence d’âge implique que lorsque je pourrais faire valoir mes droits à la retraite, dans 6 ans environ, Laurence devra encore travailler pendant près de 10 années. Pour nous aujourd’hui, la priorité est donc de faire les choix qui favorisent son avenir professionnel.

Or, il y a quelques mois, nous avons appris que son poste serait à nouveau disponible, à échéance du printemps 2021.

Devant cette opportunité et après en avoir informé le Conseil presbytéral de Saint-Jean, j’ai interrogé le président du Conseil régional de la région Cévennes -Languedoc – Roussillon pour savoir si il y aurait un poste vacant pour moi aux environs de Nîmes.

La réponse fut favorable, et après rencontre avec les conseillers presbytéraux de l’Ensemble « Terres du milieu », autour de Vergèze, j’ai été nommé à partir de juillet 2021 sur ce secteur paroissial.

J’ai bien conscience que pour Saint-Jean, c’est sûrement trop tôt. Mais c’est pour nous, en tout cas nous semble-t-il, une opportunité à saisir.

Durant ces 5 années, j’ai fait ce qu’il me semblait juste, avec des erreurs, c’est inévitable, et de grandes joies aussi. Et il est juste également de passer la main.

J’ai semé, une autre moissonnera. Le pasteur est un passant-passeur, passeur de paroles, passeur d’horizons, de déserts et de sommets, passeur vers de nouveaux chemins possibles… Un metteur non pas en scène mais en route, et il ne doit pas rester, car nous ne sommes que l’écho de la voix d’un Autre, de ce Dieu qui nous appelle sans cesse à nouveau à la vie.

Surtout, vous ne restez pas seuls : la très bonne nouvelle, c’est que vous allez pouvoir accueillir un nouveau pasteur, en la personne de Christina Michelsen. Je l’ai déjà rencontrée, le Conseil presbytéral a fait sa connaissance, et elle va se présenter prochainement à vous.

Dans quelques mois, ce sera le moment de nous dire au revoir. Mais pas encore : car il y a encore des choses à vivre et à partager, un bout de chemin à parcourir, une mission à accomplir, celle d’être, encore un peu, ensemble, pèlerins de lumière.

Laurence et Jean-François Breyne

Une histoire de belle-mère ? !

Prédication du dimanche 7 février 2021, autour de Marc 1, 29 à 39, par le pasteur Jean-François Breyne.

L’image de fond d’écran, le lavement des pieds, église MARYAM PAPA SEIT, Éthiopie.

Le texte biblique de Marc

29 Juste en sortant de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. 30 Or la belle-mère de Simon était couchée, elle avait de la fièvre ; aussitôt on parle d’elle à Jésus. 31 Il s’approcha et la fit lever en lui prenant la main : la fièvre la quitta et elle se mit à les servir. 32 Le soir venu, après le coucher du soleil, on se mit à lui amener tous les malades et les démoniaques. 33 La ville entière était rassemblée à la porte. 34 Il guérit de nombreux malades souffrant de maux de toutes sortes et il chassa de nombreux démons ; et il ne laissait pas parler les démons, parce que ceux-ci le connaissaient.35 Au matin, à la nuit noire, Jésus se leva, sortit et s’en alla dans un lieu désert ; là, il priait. 36 Simon se mit à sa recherche, ainsi que ses compagnons, 37 et ils le trouvèrent. Ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » 38 Et il leur dit : « Allons ailleurs, dans les bourgs voisins, pour que j’y proclame aussi l’Évangile : car c’est pour cela que je suis sorti. » 39 Et il alla par toute la Galilée ; il prêchait dans leurs synagogues et chassait les démons.

Celui de Luc 4, 38 et 39

38 Quittant la synagogue, il entra dans la maison de Simon. La belle-mère de Simon était en proie à une forte fièvre, et ils le prièrent de faire quelque chose pour elle. 39 Il se pencha sur elle, il commanda sévèrement à la fièvre, et celle-ci la quitta ; et se levant aussitôt, elle se mit à les servir.

Soirée-zoom : Les Grands courants de la théologie au XXème siècle :

Vendredi 5 février 2021, 19 h 30 : les « théologies de la Libération ».

Le fond d’affiche est une création de M. Anthony Despalins avec son aimable autorisation

Vous pouvez suivre Anthony Despalins : https://www.instagram.com/kishkindha_maps/?igshid=aew0otww6ame

Corinne Lanoir est professeure d’Ancien Testament et d’hébreu à la Faculté de Paris de l’Institut protestant de théologie.

Elle connait particulièrement bien l’Amérique latine et les « théologies de la Libération ».

Demandez le lien via le mail de la paroisse.

Autorité sur les esprits impurs ? !

Autour de Marc 1, 21 à 28, Prédication du dimanche 31 janvier 2021, par le pasteur Jean-François Breyne

Photo de Claudia-Marie Chergui, « démon enchainé », église Birhan-Sélassié, Éthiopie.

Marc 1, 21 à 28

21Ils pénètrent dans Capharnaüm. Et dès le jour du sabbat, entré dans la synagogue, Jésus enseignait. 22Ils étaient frappés de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité et non pas comme les scribes. 23Justement il y avait dans leur synagogue un homme possédé d’un esprit impur ; il s’écria : 24« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. » 25Jésus lui commanda sévèrement : « Tais-toi et sors de cet homme. » 26L’esprit impur le secoua avec violence et il sortit de lui en poussant un grand cri. 27Ils furent tous tellement saisis qu’ils se demandaient les uns aux autres : « Qu’est-ce que cela ? Voilà un enseignement nouveau, plein d’autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent ! » 28Et sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de Galilée.

La célébration du Vivr’Acat, prédication du pasteur Jean-François Breyne

Le 30 janvier, en l’église Saint-Pierre du Gros-Caillou, que nous remercions encore infiniment pour la mise à disposition de tous ses moyens techniques.

Intervenants :

du quatuor : Cécile Sykes, violon 1
Frédéric Chavel, violon 2
Jakob Reichel, alto
Johanna Reichel, violoncelle

Les chantres : Lucien Moissonnie et Elies Tataruch 

Les célébrants : Père Jacques de Longeaux, curé de la paroisse, Frère Gilles Berceville, o.p., et Mme la professeure Katherine Shirk Lucas.

A la technique, le père Cyrille Novi, auquel nous renouvelons nos remerciements pour sa disponibilité, sa gentillesse et sans qui rien n’aurait été possible.

Partie 1 : Exode 2, 11 – 15.

11 Or, en ces jours-là, Moïse, qui avait grandi, sortit vers ses frères et vit ce qu’étaient leurs corvées. Il vit un Egyptien frapper un Hébreu, un de ses frères.

12 S’étant tourné de tous côtés et voyant qu’il n’y avait personne, il frappa l’Egyptien et le dissimula dans le sable.

13 Le lendemain, il sortit de nouveau : voici que deux Hébreux s’empoignaient. Il dit au coupable : « Pourquoi frappes-tu ton prochain ? » —

14 « Qui t’a établi chef et juge sur nous ? dit l’homme. Penses-tu me tuer comme tu as tué l’Egyptien ? » Et Moïse prit peur et se dit : « L’affaire est donc connue ! »

15 Le Pharaon entendit parler de cette affaire et chercha à tuer Moïse. Mais Moïse s’enfuit de chez le Pharaon ; il s’établit en terre de Madiân et s’assit près du puits.

Partie 2 : Exode 3, 1 – 10.

1 Moïse faisait paître le troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiân. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb.

2 L’ange du SEIGNEUR lui apparut dans une flamme de feu, du milieu du buisson. Il regarda : le buisson était en feu et le buisson n’était pas dévoré.

3 Moïse dit : « Je vais faire un détour pour voir cette grande vision : pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ? »

4 Le SEIGNEUR vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! »

5 Il dit : « N’approche pas d’ici ! Retire tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte. »

6 Il dit : « Je suis le Dieu de ton père, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. » Moïse se voila la face, car il craignait de regarder Dieu.

7 Le SEIGNEUR dit : « J’ai vu la misère de mon peuple en Egypte et je l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs de corvée. Oui, je connais ses souffrances.

8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et le faire monter de ce pays vers un bon et vaste pays, vers un pays ruisselant de lait et de miel, vers le lieu du Cananéen, du Hittite, de l’Amorite, du Perizzite, du Hivvite et du Jébusite.

9 Et maintenant, puisque le cri des fils d’Israël est venu jusqu’à moi, puisque j’ai vu le poids que les Egyptiens font peser sur eux,

10 va, maintenant ; je t’envoie vers le Pharaon, fais sortir d’Egypte mon peuple, les fils d’Israël. »

Partie 3 : Exode 3, 11 – 15.

11 Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller vers le Pharaon et faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » —

12 « JE SUIS avec toi, dit-il. Et voici le signe que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir le peuple d’Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne. »

13 Moïse dit à Dieu : « Voici ! Je vais aller vers les fils d’Israël et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous. S’ils me disent : Quel est son nom ? — que leur dirai-je ? »

14 Dieu dit à Moïse : « JE SUIS QUI JE SERAI. » Il dit : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : JE SUIS m’a envoyé vers vous. »

15 Dieu dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : Le SEIGNEUR, Dieu de vos pères, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom à jamais, c’est ainsi qu’on m’invoquera d’âge en âge.

« KTVidéo » n°1 : DIEU ?

Toutes les 3 semaines environs, une mini-vidéo comme support pour les catéchumènes, sans limite d’âge !

« Il nous faut continuer l’Évangile »

Prédication pour le dimanche de l’Unité

Texte : Marc 1, 14 à 20. Prédication donnée en l’église Saint-Pierre du Gros-Caillou, le dimanche 14 janvier, à l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, par le pasteur Jean-François Breyne

Marc 1, 14-20.

Après l’arrestation de Jean le Baptiste,
Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait :
« Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Passant le long de la mer de Galilée,
Jésus vit Simon et André, le frère de Simon,
en train de jeter les filets dans la mer,
car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit :
« Venez à ma suite.
Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent.

Jésus avança un peu
et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela.
Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers,
ils partirent à sa suite.

24 janvier, dimanche de l’Unité

Culte à 10 h 30 avec le pasteur Jean-Claude Deroche, et le pasteur Jean-François Breyne prêchera lors de la messe à 16 h 30 en l’église Saint-Pierre du Gros-Caillou.

Prière pour l’Unité

Seigneur, comme tu nous l’as enseigné, nous nous inclinons devant toi en toute humilité, douceur et patience, nous soutenant les uns les autres avec amour et nous efforçant de garder l’unité de l’esprit par le lien de la paix, afin que nous devenions « un seul corps et un seul esprit », selon notre vocation, dans l’espérance de notre unique appel.

D’une seule voix, en nous repentant de nos divisions, nous nous engageons à œuvrer ensemble pour la réconciliation, la paix et la justice, et ensemble nous t’implorons : aide-nous à vivre comme tes disciples, à vaincre l’égoïsme et l’arrogance, la haine et la violence, donne-nous la force de pardonner.

Inspire notre témoignage dans le monde, afin que nous sachions promouvoir une culture de dialogue et que nous soyons porteurs de l’espérance que ton Évangile a fait germer en nous. Fais de nous des instruments de ta paix pour que, dans nos maisons et nos communautés, nos paroisses, nos églises et nos nations, résonne toujours plus l’écho de ta paix que tu as longuement désiré nous accorder. Amen.

Prière de la communauté chrétienne d’Alep, en Syrie. In Évangile et Liberté n° 335, Janvier 2020, p. 19
Entrée de l’église orthodoxe Saint-Serge, Paris, 19ème.